Bien au-delà d'un répertoire, la musique des pays de l'est est un état d'esprit. On l'apprend en s'imprégnant, en imitant, en recevant la transmission attentive de musiciens qui, la plupart du temps, n'utilisent ni notation écrite ni théorie solfégique. C'est une musique qui se construit et se renouvelle au fil du temps, où les interprètes doivent mettre une couleur personnelle sous peine d'être considérés comme de vulgaires copistes. Si les maîtres avec qui j'ai travaillé veillaient à ce que je rende correctement leur style, notion très difficile à objectiver, leur souhait était que je m'approprie cette musique pour m'exprimer, et non pour divulguer un compte rendu figé.
Aussi, le contact permanent avec des musiciens issus de ces traditions s'impose comme une évidence.
L'atelier du lundi invite régulièrement des musiciens à présenter leur instrument et leur répertoire, et bien souvent à participer à un concert commun : voir "nos invités" dans la rubrique Ateliers et stage
Certains musiciens croisent leur route avec la nôtre le temps d'un concert, d'un évènement, et nous gardons des liens au fil du temps avec des troupes comme les tziganes slovaques de Kesaj Tchave et les danseurs de Terne Roma : voir "Rencontres artistiques".
La musique étant intimement liée à la danse, c'est aussi par les bals mêlant deux ou plusieurs répertoires que nous enrichissons notre pratique : voir "bals partagés". Le plus multicolore étant les Folies Danses, grand bal annuel à Clamart.
Les musiciens que nous rencontrons sont aussi parfois à la tête d'ensembles amateurs, avec lesquels nous avons plaisir à donner des "concerts bipolaires".
Pour visiter d'autres sites avec qui nous partageons des centres d'intérêt, voir la rubrique "Liens échangés"